SENS DESSUS-DESSOUS

22/02/2007

Au creux des vagues, l’écume a roulé ses vagues,
La mer a meurtri les grains de sable blanc,
La plage souffre sous les pas des promeneurs,
Le temps s’enfuit en quête d’un monde sans souci.

Les saisons sont devenues folles, dans ce paysage clair,
Les cœurs ont oublié de vivre et l’enfer devient paradis,
Les minutes égrènent des secondes et le pôle est à l’envers,
Les nuages sont en bas et l’herbe pousse au ciel.

Les anges sont descendus d’en haut à la recherche d’idéal,
Les vents soufflent doucement, une brise légère,
La terre semble endormie et ses habitants aussi,
Les chœurs murmurent une symphonie silencieuse.

En juin, il a neigé, en décembre, il a fait beau,
Tout est sans dessus-dessous et les puzzles se défont,
Tout s’inverse et se dérègle à foison,
Sans qu’on comprenne le pourquoi du comment.

Les elfes boivent du nectar au lieu de travailler,
Mère Nature s’est endormie au pied d’un chêne,
Le silence règne en maître, dans son royaume,
La peur s’est envolée, effrayée par elle-même.

Le soleil éclaire la nuit, la lune apparaît le jour,
La pluie chauffe les rochers, les rayons mouillent les chemins,
Le temps n’est qu’une immense illusion,
Dans un désert de rêves aux mirages imaginés...

NB : En le relisant, je remarque la force de ce poème, imaginer que tout s'inverse...