UN SOUPÇON D’ÉTÉ

11/03/2008

Au rythme des nuages, l’aube s’est envolée,
Comme une oie sauvage, dans le firmament,
Le murmure des ombres danse dans l’éternité,
Comme une voie se dessine sous les oliviers.

La folie submerge le petit homme qui réfléchit,
Dans le grand déploiement des ailes, les papillons,
Les monarques, les tachetés de toutes les couleurs,
Dans la lumière, cherchent le soleil écarlate.

Un soupçon d’idéal fleurit comme une rose,
Les semailles ont commencé, les blés grandiront,
Le maïs mûrira d’un bel éclat jaune,
Le sol se laisse envahir de jeunes pousses.

L’été réchauffe les cœurs et les corps,
Comme un feu conduit l’âme vers la force,
Le sage éclaire le chemin qui mène à l’équilibre,
Comme au premier jour, l’aurore illumine le jour.

Les idées se déclament, innocemment,
Les tourments se perdent dans le trou béant,
L’érudit a dit que l’océan est sans fond,
Le vent souffle sur les braises qui s’enflamment.

Une belle journée s’annonce pleine de souvenirs,
D’esprits jeunes et de belles symphonies,
La chaleur est le signe d’une saison belle,
Comme le printemps s’en va et se retourne, lentement…