PAS A PAS

12/04/2012

A la clé des champs, les vagues recouvrent les pas,
Comme une gomme efface les mots,
Sur une page endormie et réveillée, enfin,
Par des phrases magiques au creux d’une parole.

L’irréel soulage les cœurs en pensées éphémères,
La course du temps solitaire entraîne les songes,
L’illusion cache la vraie vie, l’ultime destin,
A la source, le cœur boit à la source de la vie,

Le mirage a marché dans le désert,
S’est offert une heure précieuse,
A imaginé les affluents se jeter dans une flaque,
A ouvert son cœur aux tendres chuchotements.

Je ne sais si le temps a passé vite,
Mais une mélancolie est passée par ici,
Juste un quart de seconde sans y croire,
Elle a rugit comme un lion qui désespère.

Aux labyrinthes des sens, elle a pris un bol d’essence,
Libre de son absence, elle s’est perdue,
Dans les entrailles de la terre, comme Ariane,
Jusqu’à retrouver sa trace, dans l’infini.

Elle a chevauché les dunes ensablées,
Elle s’est laissé souffler par le blizzard,
Elle a été emportée dans les nuages,
Je songe à cette flamme qui a éclairée son chemin…