UNE BRISE SI FRAGILE

22/11/2012

Sous le vent, les feuilles s’envolent,
Dans l’immensité des essences sacrées,
Les ondes s’effacent dans le secret des aubes,
L’irréalité a ensommeillé les hommes,

Tout est silence, calme, sérénité,
Le cœur qui bat dans le lointain,
Un souffle au corps inestimable,
A la ruée des étincelles magiques,

Semblant toucher le ciel, impalpable,
Les sens se taisent et la lune sourit,
Comme une image sage et seule,
Dans la page dessinée et immobile.

La paix envahit les humeurs,
La douceur a mis un point d’orgue,
Sur la vie de la terre, comme une pause,
Les petits bruits de la nature se calment,

Inaudible, l’illusion d’un vide,
La nature apaisée s’endort, enfin,
Dans son sommeil, elle rêve d’un univers parfait,
D’une nuit tranquille, d’un temps insouciant,

Au sommet des grandes montagnes,
La quiétude règne en maîtresse,
Seule avec elle-même,
Dans le vent, comme les feuilles…