L’ÊTRE, L’ÂME ET L’ETRANGER

10/04/2013

Au sommet d’une colline,
Un être recherche son chemin,
Une âme a perdu sa vérité,
Le sens du mot « aimer »,

Dans le lointain, un clocher sonne,
L’église ouvre des portes,
Les cierges éclairent l’entrée,
La chapelle semble vide,

Un étranger est assis sur le banc,
Immobile, paisible, il ne dit mot,
Il médite sur le sens de la vie,
Il se recueille dans le calme des pierres.

Dans le silence, le sens caché est révélé,
L’être, l’âme et l’étranger, tous unis,
Ecoute le concerto des anges,
Comme le reflet de la source sacrée.

Leur corps et leur esprit comme leur âme
Ne font qu’un être unique, un joyau,
Un trésor, cent fois plus précieux que tout,
La vérité, ainsi offerte, ils ouvrent leur cœur.

L’église se vide, le concerto cesse,
L'âme repart avec le mot « ami »,
L’être a retrouvé son chemin,
L’étranger n’est plus un simple inconnu…

NB : Ce poème est un incontournable de mon oeuvre, il symbolise la recherche spirituelle et perpétuelle de soi...