UN MONDE ÉPHÉMÈRE

01/10/2018

Au cœur des mondes éphémères,
Le temps se ralentit, simplement,
Pour durer un instant imprécis,
Où nul ne compte ni ne calcule,

L'illusion a oublié d'être,
On vit la réalité comme paisible,
Chaque seconde naît une heure,
Le miroir freine les éternités,

A la frontière de l'indicible,
L'écho a conté les déserts,
L'étrange connexion est magique,
Les sens sont dupliqués,

Quand résonne un son dans le vent,
Le voile levé sur l'ombre,
La lumière fredonne les idéaux,
Comme l'ultime rivière à fredonner,

Les cœurs ouverts flottent dans l'infini,
Au jour suivant, l'eau coule,
Le crépuscule apparaît dans l'espoir,
Naît l'espérance à mille œuvres créées,

Chaque être vit comme sans fin,
On perpétue les décibels comme les desseins,
A l'aube d'un printemps, la lune se dévoile,
Comme un trésor insatiable et éphémère...