PÊLE-MÊLE

30/11/2003

Une flamme s’endort dans la chaleur du temps,
Elle vacille et se rappelle les premier feux,
Comme un souvenir qui semble si vieux,
Elle retourne à la source en écoutant le vent.

Le vent qui chantonne, dans l’air, un si beau refrain,
Un chant, vieux de mille ans,
Une ode à l’amour, à la vie, aux sentiments,
Frêle étincelle qui offre son destin.

Un destin qui éclaire l’être enraciné,
Dans sa solitude, guidé par la souffrance,
Il offre un regard, symbole de romance,
Pêle-mêle dans une lueur d’éternité.

L’éternité qui espère une vie meilleure,
Sans aucun doute, elle s’affole de toute cette folie,
Comme un roman dont l’espoir est terni,
Elle imagine un souffle nouveau, du bonheur.

Un bonheur qui chaque jour rend les gens heureux,
Esclave de la paix, de la liberté,
Il court après l’amour et se lamente, fatigué,
Comme un fou qui cherche la vérité.

La vérité, elle se demande si c’est un mensonge,
Un peut-être, une solution sans réponse,
Seule la porte ouverte rentre dans une ronce,
L’être dans sa solitude se renferme dans un songe...

NB : J'aime jouer avec les mots, si vous observez bien le poème, chaque strophe termine par le mot précédent...