LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS

02/05/2005

La mer nous enchante d’un reflet si radieux,
Le soleil éclaire la terre, éternel lieu,
La planète toute entière sourit, ravie,
Tous offrent des concerts comme une mélodie.

Les cœurs s’ouvrent aux doux sens, des vraies merveilles,
Le vent fort souffle dans les feuillages vermeils,
L’hymne à la vie colore l’infini petit,
Source de douceur, de bien-être, d’harmonie.

La nature s’éveille, la lune s’endort,
Le moineau chantonne un refrain, jaillit l’aurore,
Les songes rêvent de rivières de diamants,
L’histoire raconte la vie d’un goéland.

Le jour s’est levé sur la cité des anges,
Les elfes des bois cueillent des fleurs oranges,
Les fées parsèment des pétales de couleurs,
L’orage gronde au loin, une belle lueur.

Une bougie s’enflamme, l’arc-en-ciel, dessine,
La pluie inonde les chemins, les collines,
Les nuages avancent ensemble en silence,
La lumière rejaillit d’un volcan immense.

La rosée brille comme un collier de perles,
Au premier jour du printemps, volent les merles,
Loin vers le firmament, d’un signe de la tête,
Ils rejoignent leur mie, sifflotant à tue-tête…

NB : Pour fêter mon 400ème texte, j'ai voulu marquer le coup en composant un poème en alexandrin... Ce fut la première et dernière fois car j'ai mis 45 minutes et ce fut très laborieux, rien à voir avec ma manière d'écrire d'habitude, mais j'ai tenté l'expérience une fois...