Petites Rondes Enfantines

17/08/2005

Le soleil joue avec le feu de ses éruptions solaires,
La lune dort dans la blancheur de ses nuits polaires,

La flamme chante à la lueur de ses étincelles,
Le coeur fredonne au son des battements habituels,

Le corps se repose à l’ombre des grands peupliers,
L’étoile se désaltère sous sa voie lactée,

L’image attend la prochaine scène à jouer, après,
L’hymne écoute l’homme chanter le couplet,

La pluie sourit aux nuages qui dansent dans le vent,
L’orage gronde les éclairs qui s’envolent au firmament,

La vie nourrit les nuées comme un sortilège
La musique range sur sa portée, ses plus beaux arpèges,

Le monde roule sa bosse à travers les îles inhabitées,
L’arc-en-ciel offre des couleurs à sa belle dulcinée,

Le vent chante une louange avec les nuages,
Les arbres se balancent au rythme des images,

La mélancolie lit un livre avec le bonheur,
La licorne gambade dans les prés du paradis à ses heures,

L’aube a peint le ciel du matin avant d’aller se coucher,
L’aurore étincelle dans le miroir de sa chambrée,

Le temps apprend le langage des fleurs,
Le feu se nourrit de poèmes du coeur,

La joie s’amuse avec la gaieté à cache-cache avec les yeux,
Le souci offre des roses à la beauté, au regard si mystérieux…

NB : J'ai écrit ce poème comme un enfant avec des rimes simples mais je me suis amusée...