DANS LA NUIT DE L’HIVER

27/02/2006

Des sentiments s’envolent au détour d’un chemin,
Les pensées abondent, l’histoire a déjà été contée,
L’enfant réconforté s’endort dans le noir, enfin,
Il dort paisiblement dans sa chambre dorée.

L’image se perd dans les pages, elle se fraye un chemin,
Immobile, elle cherche de l’espace, du temps,
La mélancolie la gagne au détour d’un sentiment,
Mais le livre se referme, l’histoire touche à sa fin.

Sous le vent, le ciel indigo allume les cierges des réverbères,
Une longue nuit d’hiver attend le cœur,
Le corps se repose et sous les regards s’enfuit et se perd,
Comme un fou désespéré, il s’imagine des bonheurs.

Le souffle emporte les feuilles mortes, sur le sentier,
L’innocence oublie le temps qui court,
Le chagrin pleure dans un coin, dans un bruit sourd,
La liberté ne sait plus où donner de la tête, où crier.

Un chien aboie dans l’arrière-cour d’un jardin,
Sous les étoiles, le soleil s’est endormi,
Sous la constellation de Cassiopée, c’est divin,
Le dragon poursuit la licorne, près d’un nuage assoupit.

Le noir obscurcit, de plus en plus, le ciel,
La nuit a prit ses quartiers de lune,
La cité observe le silence de fortune,
Chut ! Fermez les yeux, maintenant le mystère est essentiel...