LE MYSTÈRE suite de "Le silence des vagues"

17/01/2006

J’étais tellement concentrée en écrivant,
Que je n’avais rien ressenti, ni faim, ni soif,
Ni froid, ni chaud, ni bien, ni malaise,
Je n’avais même pas remarqué le feu dans la cheminée.

Des flammes orangées crépitaient dans l’âtre,
Une chaleur agréable envahissaient la pièce,
Je vins réchauffer mes mains engourdies,
Le temps dehors était froid et la neige tombait.

De légers flocons tombaient sans bruit,
Les arbres étaient recouverts d’un blanc manteau,
Une saison que j’aimais tellement,
Les cristaux s’accrochaient aux fenêtres.

Je n’avais plus aucun souvenir,
Ni de mon arrivée, ni du chemin que j’avais suivi,
Je n’étais jamais venue ici,
Pourtant la maison m’avait accueillit et reconnut.

Un mystère planait sur ces lieux, aucune trace de mes pas,
La nuit tombait, il était trop tard pour repartir,
Mais savais-je vraiment où aller.
Le lit était fait, les draps propres,

Le sol de la pièce était nettoyé,
Aucune poussière ne recouvrait les meubles,
Comme si cette demeure était magique,
Les questions étant sans réponse, je m’endormis...