LA MAISON ENDORMIE suite de "Le silence des vagues"

17/01/2006

La pièce semblait illuminée de joie,
Comme si depuis si longtemps,
Elle était restée en sommeil,
Au plus profond de l’oubli.

Cette grande bâtisse était toujours vide,
Pourtant l’ambiance zen et douce
Donnait une douce sensation,
Tout, ici, vibrait et respirait.

Quand j’étais rentrée, l’obscurité était reine,
J’avais trouvé l’endroit lugubre et triste,
Comme si la maison avait sombré dans un grand hiver,
Depuis, une certaine bonne humeur s’en dégageait.

Je ne m’expliquais pas les lumières allumées,
Comme suivant mes pas, dans les couloirs,
La musique jouée alors que j’étais seule,
Le bonheur de se trouver là, sans jamais y être allée.

J’étais dans la chambre depuis une éternité,
J’avais rempli le parchemin, plusieurs pages,
La lueur d’une bougie m’éclairait au fil des mots,
J’étais guidée, ma main frissonnait sur le papier.

Je m’arrêtais pour regarder le temps passé,
Pas plus d’une heure ne s’était écoulée,
Les minutes passaient si doucement,
On aurait pu croire à des heures entières...