LE SILENCE DES VAGUES

15/01/2006

Devant une porte fermée, mon chemin s’est arrêté,
J’ai cogné le gond contre son bois,
Dans un grincement, elle s’est ouverte,
Personne pour m’accueillir, ni le passé, ni l’avenir.

Discrètement, je suis entrée pour découvrir les lieux,
Une longue montée d’escalier conduisait dans un corridor,
Je montais les marches, une à une, curieuse,
Un silence absolu régnait en maître comme un Dieu.

Une symphonie était jouée comme les vagues de la mer,
J’arrivais dans un couloir vide et obscur,
Des pièces, chacune d’un côté, la porte ouverte,
Laissaient entrevoir un lit, une table de chevet.

Je choisis, au hasard, une de ces chambres,
Bleue et blanche, pour me recueillir,
L’atmosphère était chaleureuse,
Sous le grenier, à l’abri des regards.

Je pris ma plume, mon parchemin,
Délicatement, l’ambiance m’invitait à la création,
Le bureau et la chaise m’attendait, semble-t-il,
Depuis des siècles, des années sans doute.

En m’installant, le murs commencèrent à chuchoter,
Ils m’avaient reconnu et j’étais émue, troublée,
Les mots sur le papier glissaient comme magiques,
Le reste n’est que mirage ou miracle, fantaisie ou poésie...

NB : Ce poème est venu encore plus mystérieusement que d'habitude, il a donné suite à 4 autres textes...