UN MONDE SI ÉTRANGE

21/04/2009

Un monde étrange au cœur battant si fort,
Le soleil éclaire l’univers de ses rayons,
La majesté des hivers fébriles dans l’ombre,
Ses dégradés de blancs si purs et si merveilleux.

Puis arrive la saison des fleurs, des pollens,
Le vent souffle si intensément la vie,
Le printemps savoure l’instant présent,
Comme un fruit offert au noyau comme un marron.

Tant de chants d’oiseaux dans l’air,
Nous enchantent, comme un chœur à l’unisson,
Les hiers laissent place aux lendemains,
Sans les bientôt, les peut-être pour les tout de suite.

Aux coquelicots, le rouge s’en donne à cœur joie,
Aux lilas, le violet donne sa poésie,
Aux roses, du rose au jaune, tout est harmonie,
Un soupçon d’été coule dans les veines des arbres.

Au bourdonnement d’une abeille, le nectar fait son miel,
Au bruissement d’un papillon, la chenille prend des forces,
Au hululement d’une chouette, tout est harmonie,
Un soupçon d’été coule dans les veines des arbres.

En attendant l’été, le monde étrange continue,
La route est magique et scintille de pétales,
Le joyau porte son trésor sur les ailes d’un rossignol,
A la recherche d’une idée magique à l’étoile filante…